mercredi 12 mai 2010

Trompeuses apparences !

Les bénéficiaires d'un plan de surendettement,quelles que soient leurs ressources nettes apparentes, ne peuvent disposer, en principe que du RMI, mais ne sont pas répertoriés dans la liste officielle leur conférant le droit aux aides accordées à cette catégorie de citoyens.
Ainsi, le titulaire d'un plan de redressement reconnu par notre Justice, pour peu qu'il soit imposable, ne disposera pas plus pour survivre de 600 €/mois, et souvent, beaucoup moins !



Avec cette obole légale et officielle, il devra se nourrir, s'habiller, et puisqu'il est imposable, subira les ponctions supplémentaires destinées à renflouer le déficit de la sécu (franchises médicales, participations forfaitaires - déremboursements d'une panoplie de médicaments).

Le moindre aléa de la vie sera insurmontable, puisque toutes les bouées lancées aux RMIstes lui sont refusées :

Aucune exonération ou remise fiscale ou sociale ne lui sera consentie.
L'accès aux logements sociaux, ou l'aide au logement lui seront refusés.
Il ne bénéficiera pas plus de l'assistanat juridique, fiscal ou social, ni d'un quelconque soutien psychologique, ni, bien entendu de l'aide juridictionnelle.
Pas question d'obtenir la couverture médicale universelle.
Même l'aide d'associations caritatives ne peut être envisagée, eu égard à ses ressources apparentes


Ainsi, notre Système pratique au quotidien, en l'absence de dispositions précises et adaptées à l'égard de ces naufragés, une nouvelle forme de discrimination en oubliant ces victimes, en renonçant à considérer qu'il y a véritablement une urgence sociale à légiférer afin de sauver ces citoyens.

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