lundi 3 mai 2010

"Reste à vivre" ou Obole de survie !

"Comment ne pas considérer comme pauvres, les personnes qui ne disposent que du reste à vivre laissé par les procédures de surendettement, dont le montant est généralement calculé en références à celui du RMI ?
Ces familles, qui ne sont pas comptabilisées dans les statistiques, n'en ressentent pas moins des sentiments de privation et voient les chances de réussite de leurs enfants hypothéquées par leur manque de ressources".
Tels étaient les propos tenus par Monsieur Martin HIRSCH, lors du Conseil Économique et Social du 23-24 octobre 2007 relatif au surendettement des particuliers.
Alors pourquoi les bénéficiaires de cette Obole légale (reconnus par la Justice), mais non identifiés par notre Système, ne bénéficient-ils pas des aides prévues, accordées aux RMIstes répertoriés, dès l'instant où leurs ressources virtuelles apparentes leur confèrent le droit de supporter les prélèvements fiscaux et sociaux, alors que leur résiduel factuel (dixit M. HIRSCH)est en réalité très souvent inférieur à ce minimum légal ? Il s'agit bien là d'une nouvelle forme de discrimination sociale généralisée devenue une habitude, à l'encontre de ces victimes d'un "accident de la vie".

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